Les publics accompagnés

Handicap mental, psychique, polyhandicap, autisme... L'Adapei 69 accompagne des personnes en situation de handicap, dont le premier point commun est leur besoin d'un accompagnement personnalisé, afin de leur permettre de progresser vers le plus d'autonomie possible.

Handicap et déficience intellectuelle

Le handicap des personnes accompagnées au sein des services et établissements de l'Adapei 69 est d’abord la conséquence sociale d’une déficience intellectuelle. Bien que le handicap prenne une place importante dans leur vie et dans celle de leurs proches, les personnes en situation de handicap mental sont avant tout des individus qui ont besoin d’être entourés, de travailler quand ils le peuvent, d’avoir des loisirs... Bref, de vivre leur vie "comme les autres".

Le handicap mental se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication, de décision, etc. Ces difficultés doivent être compensées par un accompagnement humain, permanent et évolutif, adapté à l’état et à la situation de la personne.

C’est à la solidarité collective qu’il appartient de reconnaître et de garantir cette compensation.

Bonnes pratiques professionnelles

Parues en septembre 2022, les recommandations de bonnes pratiques professionnelles (RBPP) publiées par la Haute autorité de santé (HAS) en septembre 2022 pour l’accompagnement de la personne présentant un trouble du développement intellectuel (TDI) définissent les troubles du développement intellectuel et à poser les grandes lignes de l’accompagnement des personnes avec un TDI.

De quoi parle-t-on ?

La terminologie « trouble du développement intellectuel » donnée dans ces RBPP insiste sur le fait que le TDI n’est pas une maladie mais « un trouble à la trajectoire dynamique, présentant des différences d’expression tout au long de la vie ». Il survient pendant la période de développement (toute petite enfance) et non à l’âge adulte. Il entraine des limitations significatives du fonctionnement intellectuel (raisonnement, résolution de problème, capacité d’abstraction, de jugement, etc.) qui affectent notamment les apprentissages et des limitations des fonctions adaptatives notamment en termes d’habiletés conceptuelles, sociales et pratiques.

L’autodétermination comme principe directeur

Ces bonnes pratiques s’appuient sur le principe de l’autodétermination, qui renvoie au fait que la personne est actrice de sa vie. « Chaque individu doit pouvoir gouverner sa vie sans influence externe indue et à la juste mesure de ses capacités ». Il s’agit de « replacer la personne au centre de toutes les décisions, la soutenir dans son autodétermination ».

Pour les professionnels, pour les proches et finalement pour la personne elle-même, cela implique une posture de prise en compte de ses intérêts et préférences, de travail sur l’estime de soi, de respecter de son rythme, de son attention, de sa fatigabilité.

L’évaluation, un outil central

Réalisées de façon précoce et tout au long de la vie, elles doivent également être pluridisciplinaires et définir l’avancement d’objectifs précis dans les différents domaines de la vie de la personne. Ces domaines constituent les axes principaux d’accompagnement identifiés dans ces recommandations :

  • La communication et les habiletés sociales,
  • La cognition et les apprentissages,
  • La littératie et la numératie
  • La sensorialité et la motricité
  • L’accompagnement des professionnels et des familles

Le rôle de la communication

L’un des rôles centraux des professionnels accompagnant la personne avec TDI est d’identifier le modèle de communication de celle-ci : tenir compte de ses caractéristiques fonctionnelles, identifier l’environnement favorable à l’expression, repérer avec elle les outils de communication alternative et améliorée (CAA) qui lui correspondent. Ce travail n’est jamais définitif, il doit être effectué, enrichi et adapté tout au long de la vie. Son efficience va être conditionnée par le partage de ce « langage en évolution » auprès de tous les interlocuteurs de la personne accompagnée.

 

Les recommandations de bonnes pratiques professionnelles (RBPP) pour le secteur social et médicosocial sont des propositions développées méthodiquement pour permettre aux professionnels du secteur de faire évoluer leurs pratiques afin d’améliorer la qualité des interventions et de l’accompagnement.

 

L'Adapei 69 accompagne des personnes en situation de handicap.

Il y a différents handicaps :

  • le handicap mental,
  • le handicap psychique,
  • le polyhandicap,
  • l’autisme...

Définition du handicap mental

L’Adapei 69 accompagne

beaucoup de personnes handicapées mentales.

Le « handicap mental » est une déficience intellectuelle.

La déficience intellectuelle a des conséquences

dans la vie quotidienne.

Les personnes en situation de handicap mental

ont besoin d’être entourées.

Elles peuvent travailler,

elles peuvent avoir des loisirs...

Les personnes en situation de handicap mental

ont besoin de vivre le plus possible

avec et parmi les autres.

Une personne avec un handicap mental

peut avoir certaines difficultés comme :

  • faire des choses rapidement,
  • expliquer les choses,
  • parler avec les autres,
  • prendre des décisions...